Fondée semble-t-il au VIIe siècle
par Judicaël, roi de Domnonée. Il ne reste plus rien des bâtiment de cette
époque, car les Vikings firent place nette au dédut du Xe
siècle. L'église abbatiale, construite au XIIIe siècle sur
un soubassement du XIe siècle, a été largement
rénovée au XVe siècle. Le grand logis a été
construit au XVIIe siècle, et c'est de cette époque que datent
aussi les belles boiseries qui ornent la nef, la chaire et la sacristie de l'abbatiale.
Une statue en bois de Notre-Dame de Paimpont datant du XVe siècle et
aujourd'hui encore très vénérée. Deux autres statues datant de
la même époque représente Saint-Méen et Saint-Judicaël.
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La sacristie de l'abbatiale renferme un trésor dont
les pièces majeures, sont une main reliquaire de Saint Judicaël en argent
doré, don de la duchesse Marguerite de Bretagne épouse de François II
et mère d'Anne de Bretagne et un christ en ivoire,sculpté au XVIII
e siècle par un artiste inconnu (un moine du monastère de
Paimpont), ce christ d'ivoire émeut par la douleur et l'apaisement mêlés
qui se lisent sur le visage du supplicié (l'expression passe de la douleur à
suivant l'angle d'observation de la statue).
L'abbaye de Paimpont occupée par les
Bénédictins, puis par les Augustins a été rendue en 1791 au
clergé séculier et à l'administration civile.
Face à l'abbaye, sur la rive nord de l'Etang,
une réplique de la grotte de Lourdes, entourée de ruisselets, d'arbres et de
fleurs, a été édifiée en laitier (résidu de l'extraction
du minerai de fer). Une statue de Saint Judicaël lui fait face.
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